J’ai beau être loin, je t’inspire toujours. Nuit et jour. Même un long voyage n’y change rien. Sur une immense route, tu as l’impression de me voir au loin. Tu voudrais quelquefois m’écraser. Mais tu as peur de n’a pas pouvoir freiner à temps. Me tuer n’y changerai rien, tu continueras toujours à rêver de moi. Le rouge de tes joues se fait sentir. Tu es coupable d’atrocités à m’enfermer dans cette prison dorée, qui est ton cœur. Personne ne viendra me délivrer de ton souvenir. Sans amour pour toi, tu n’en as pas. Va-t’en soleil de midi, tu réchauffes trop mon cœur pour que je puisse m’enfuir. Tu me dévores des yeux tel un enfant qui aurait vu des friandises. J’appartiens à un sac de bonbons qu’il faudrait manger en une minute. Sois patient, tu risques de t’étouffer si tu continues à me regarder. J’arrive pour me délivrer de ce moi de nulle part !