Les fleurs du mal ne poussent pas que dans les poèmes de Baudelaire.
As-tu réservé l’église pour le mariage ? Les convives s’impatientent. Du moins c’est c’qu’ils disaient. Peu importe, ça n’a plus aucune importance. Comment vas-tu ? Moi c’est toujours pareil, je veux toujours que tu viennes me consoler. C’est normal après tout, au fil des années nous nous sommes vus grandir. De près ou de loin. C’est vrai c’qu’on dit, tu dessines sur deux capitales de la seconde guerre mondiale? Tu ne m’avais pas menti, un mur blanc est un peuple muet. Et j’annonce une parole. Le manque se fait sentir et mes rides s’alignent. Je pense que la pluie a cessé et qu’il faut se réveiller. Je t’ai appelé mais tu semblais être occupé. À une époque ton numéro était l’adresse de ma maison. Aujourd’hui la maison a été abandonnée, seuls les murs restent remplis de graffitis.
Amazing! 👌
Quel magnifique poème, où poussent peut-être des fleurs du Mal mais aussi une réelle créativité ! De très belles trouvailles (« à une époque, ton numéro était l’adresse de ma maison ») ! Un talent à cultiver, assurément !
Beautiful 🙂