C’était un soir d’automne, lorsque mes parents se sont mis d’accord sur le prénom qu’allait porter leur deuxième enfant. Ils avaient décidé de m’appeler : Élodie. Une nouvelle Élodie était née dans ce monde. Je ne vous cache pas que la sage-femme y est pour beaucoup sur le choix de mon prénom, mes parents n’étaient pas du tout d’accord, et celle-ci avait décidé d’appuyer le dernier choix de ma mère. Mais bon, faisons abstraction de ce détail. Je ne saurai vous dire mon âge, car il change tous les jours. Quelquefois mon comportement ressemble à celle d’une petite fille de 4 ans, innocente et fragile. Au contraire par moments, j’ai l’impression d’avoir 95 ans, ayant un état d’esprit de celle d’une dame dépassée par l’environnement qui l’entoure. Et parfois j’ai l’âge que je devrais avoir actuellement.

Pour tout vous dire, je suis le genre de fille :

• à croire dur comme fer au prince charmant
• à avoir la fâcheuse tendance de hurleur au lieu de parler
• à ne pas pouvoir s’empêcher d’écouter de la musique avant de dormir
• à pourrir des relations à cause d’un caractère rancunier
• à préférer mourir de faim que de se faire à manger
• à parler seule dans la rue
• à vouloir depuis des années se faire un tatouage
• à faire des to do list pour tout et pour rien
• à se dire qu’un repas parfait doit toujours s’accompagner de pain
• à s’attacher trop vite aux gens
• à avoir hérité d’une voix de cartoon
• à se perdre dans les rayons de Sephora
• à ne pas pouvoir résister à une cuillère de crème glacée
• à avoir un permis de conduire et n’avoir jamais conduit seule
• à ne pas pouvoir se retenir de rigoler aux éclats
• à avoir tendance à résumer la vie en tout noir, tout blanc
• à être d’une impulsivité maladive
• à se paralyser dans des rêves

Je suis ce genre de fille, ce genre, cette fille, qui n’attend qu’une chose, c’est de vous écrire.