ll pleut des abricots à Paris

In Liberty

© Image : Steve Johnson

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Tous les abricotiers de cette terre te seront dus.

Où est tu ? Je ne te vois plus. Tu sembles dessiner pour eux mais te reste-t-il du papier ? Triste est-il l’enfant que tu étais. Y’a-t-il des tableaux accrochés au plafond ? Le calme as-il remplit ton agenda?  As tu terminé ce carrousel d’âmes errantes ou t’en faut-il encore plus ? Les abricots ne sont pas sur la table ni dans le pot de confiture, elles ne sont même plus bonnes sur ton toast. Une nature morte beigne ton jardin et celui de ton voisin. Tu rêves de retourner au bord de mer, là où le vent d’Italie te caresse la peau. J’étais plus parti à ta recherche, depuis qu’on m’a volé ma tristesse. J’écoute l’eau qui coule sous la douche, tu sembles laver les pinceaux de tes yeux. N’écoute pas les autres, il te faudra encore plus de crayons de couleur. Le café ne fait plus d’effets contre une nuit sans trêve. Au matin, il faudra partir en vélo parmi les nuages que tu auras choisi. Comme d’hab, tu ne m’auras pas écouté, tu auras laissé ta chambre en mauvais état. Pot de peinture sur pot peinture, le mur ne sera jamais aussi épais pour éloigner le calme. Ton T-shirt embrasse ton corps et celui de ton coeur. Aucune inquiétude petite couleur, ton jardin sera rempli d’autres abricotiers et je serai là pour te voir valser.

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